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Par psylle, le 16.02.2021
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Par lejardindedaniel, le 08.10.2020
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Date de création : 02.05.2018
Dernière mise à jour :
11.04.2023
80 articles
Le chiffre un est lié au commencement, à l'origine de toutes choses. Il exprime l'individualité et la création.
Il représente l'Unité, symbole de Divinité. Il est considéré comme la première impulsion de vie de l’Unité au contraire du chiffre 0, qui est l’essence de l’Unité.
Il symbolise Dieu, l'Unique dans la religion monothéiste. Il-ne contredit pas le dogme de la Trinité, qui est le Mystère de Dieu unique en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit1.
Beaucoup d'anciennes machines à écrire n'ont pas de symbole distinct pour le chiffre 1. Ils utilisent donc la lettre minuscule l à la place. Sur certains cas, on utilise la lettre J en majuscule est utilisée mais parfois à des fins décoratives.
Étymologie : Ce terme provient du latin Unus, un.
Le chiffre 1 est associée à la lettre aleph, hethou daleth,première lettre de l'alphabet hébreu et arabe.-Cette lettre א désigne l'Unité cosmique exprimant « un homme élevant une main vers le ciel, abaissant l'autre vers la terre, réalisant l'unité dans l'univers, l'Unité,principe de vie dans la synthèse de l'esprit de l'être adamique universel »2.
Edgar Cayce
Le 1 c'est le commencement... Avant le 1 il n'y a rien. Après le 1 il n'y a rien, tout est en 1 - comme il n'y a qu'un Dieu, il n'y a qu'un Fils, qu'un Esprit. Le 1 est alors l'essence de toute force, de toutes formes d'énergie. Toutes activités émanent du 1.
Philosophie
Pythagore
Dans sa Tetractys (τετρακτύς), Pythagore considère le un comme un nombre à part entière, mais en revanche, la base des nombres. C'est l'essence de la limite des nombres. Il jaillit du néant pour donner naissance à tous les autres. Il est donc lié à la création.
Il est la source de tous les chiffres impairs, chiffres bénéfiques. En effet, ils sont gnomoniques ce qui fait que le un est considéré comme un ami. D'autre part, il est source de toute vie, on le croit hermaphrodite. Il n'est ni pair, ni impair; il participe des deux.
Pythagore l'attribue à Zeus, père des dieux et créateur du cosmos3.
Une citation du philosophe gravée sur un frotton de l'école philosophique de Crotone dit cela : «Dieu a tiré la Terre du Néant comme il a tiré le un du zéro pour créer la multitude. »
Vers 430 av. J.-C., le pythagoricien Philolaos de Crotone tient à ce que le point symbolise le chiffre 14.
Philon d'Alexandrie
Philon d'Alexandrie considère le chiffre 1 comme le chiffre de Dieu ainsi que la base de tous les nombres5.
Plotin
Dans la philosophie de Plotin et de plusieurs néoplatonistes, Le chiffre 1 est la réalité ultime et la source de toute existence. A partir de l'un, vient à l'existence l'Intellect. De l'Intellect, vient l'âme. A partir de l'âme, de l'Intellect ou de l'Un viendra l'existence.
Saint-Augustin
Pour Saint Augustin, Dieu est le premier et unique principe de toutes choses. Il n'entre en action que par bonté. Il a crée l'univers comme bon, conçu comme digne de lui. Cependant, le mal est présent dans son monde. Il est impossible qu'il soit venu du Créateur mais par la créature.
Les anges et les hommes, créatures raisonnables, ont reçus de Dieu, la liberté.
Comme les anges, Satan a été crée bon : il était à l'origine pur, innocent et heureux. Seulement, il était libre et il est tombé. La vocation de l'ange, c'était d’être unie et comme attachée à Dieu car la vie de cette être formé d'amour et de raison ne destine qu'à contempler la vérité, la beauté et le bien et d'y trouver son bonheur dans cette contemplation. Satan a gouté à ce bonheur et il pouvait en tirer du plaisir pour toujours. Il le pouvait, il ne l’a pas voulu. Il s'est regardé avec complaisance et s'est enivré de sa beauté, il s’est cru l’égal de Dieu, et a voulu être indépendant de son principe pour être à lui-même son principe et son dieu. Son amour de soi l’a conduit à l’orgueil, et l’orgueil à la révolte.
Séparé de Dieu, Satan devint corrompu dans sa volonté, orgueilleux, haineux, envieux et malheureux. Il n’est pas tombé seul ; il a entraîné dans sa chute tous ceux d’entre les anges qui ont mieux aimé comme lui s’adorer eux-mêmes que de rester unis à Dieu.
Inférieur à l’ange, l’homme tout comme l'ange, a été créé bon. Son âme innocente est enfermée dans un corps docile, formant un tout harmonieux. L'homme est libre, alors, il perdit la paix et le bonheur parce qu'il l'a voulu. L’amour de soi et l’orgueil ont rongé son cœur. L'homme fut épris de lui-même, au lieu de trouver sa grandeur dans son union la plus étroite avec Dieu. Il l'a cherché par but d'indépendance. Il s’est révolté. Ainsi, le désordre fut la loi de son être, et la corruption du premier couple humain a perverti l’espèce humaine tout entière. L’homme se condamna à la douleur, aux besoins, au travail, à la décadence et à la mort6.
Bambaras
Le un symbolise la pensée primordiale qui a formé ce monde7.
Islam
Le Un, fréquemment écrit avec une majuscule, symbolise Allah, le Dieu, l'Unique. Il fait partie du concept ésotérique d'« Unicité divine » (wihdah ilahiya), principe fondement de toute mystique en terre d'Islam. Au Xe siècle, d'après les Ikhwân, le Un n'est ni une partie, ni un semblable, le Créateur n'a ni associé ni semblable. Le un réel est indivisible, insécable en parties ; il est immuable ; il est ce qui ne se comporte pas autre chose que lui-même8.
Bibliographie
1. Glossaire iconographique du Christianisme, Pastourisme71.com, http://www.pastourisme71.com/Themes_iconographiques/GLOSSAIRE%20ICONOGRAPHIQUE%20DU%20CHRISTIANISME%20pdf.pdf
2. BARANGER, M.; ŚWIDERSKI, S.,Art et louange: les symboles de l'art sacré populaire dans l'adaptation chrétienne, Editions de l'Université d'Ottawa, 1982, p.81.
3. PLANA-MORA, G., Le dit et le non-dit de la franc maçonnerie, Saint-Denis, 2016, Mon Petit Éditeur, p.408.
4. Dictionnaire des Philosophes: Les Dictionnaires d'Universalis,Encyclopaedia Universalis, 2015.
5. Philon d'Alexandrie, Allégorie des lois[De allegoriis legum], ii. 12 (i. 66).
6. SAISSET, E., « La Philosophie de Saint Augustin », dans Revue des Deux Mondes,t.10, 1855.
7. DE GANAY, S., «Graphies bambara des nombres », dans Journal de la Société des Africanistes, t.20, fasc. 2, 1950, p.297.
8. CHEBEL, M., Dictionnaire des symboles musulmans : Rites, mystique et civilisation, Paris, Albin Michel, p.429.